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  • Pacerel

Pour les investisseurs, l'année 2022 restera comme une année particulièrement éprouvante



Si les marchés avaient démarré l'année de manière spectaculaire (le CAC40 avait atteint 7 384 points en janvier dernier), la plupart des titres finissent finalement l'année dans le rouge.


Finalement, avec un repli de 1,52 pour la dernière séance de l'année 2022, l'indice parisien ne sera pas parvenu à conserver les 6 500 points. Cela conclut donc une triste fin d'année 2022, marquée par une inflation exponentielle, le resserrement de la politique monétaire des grandes banques centrales et le conflit en Ukraine qui perdure.


Avec cette baisse annuelle de presque 10%, le CAC40 enregistre sa plus mauvaise performance annuelle depuis 2018, lorsqu'il avait abandonné pratiquement 11%. Un recul qui est en fort contraste avec le rebond enregistré l'an passé, d'environ 29%.


Mais derrière cette performance globale, certaines entreprises et certains secteurs ont beaucoup plus chuté quand d'autres ont, au contraire, fait mieux que l'indice français et ont même progressé, comme le groupe Thales, les groupes Safran ou encore TotalEnergies.


À noter que cependant, la place parisienne a mieux résisté que Wall Street ou Francfort. Le S&P 500 de Wall Street a abandonné plus de 19% sur l'ensemble de 2022, qui enregistre sa plus forte baisse depuis 2008 pour le marché des actions. Le DAX 40 de Francfort a quant à lui cédé environ 12%. Seul le FTSE 100 de la Bourse de Londres est parvenu à clôturer l'année dans le vert (+0,91%), une année pourtant difficile pour l'économie britannique.


Pour le millésime 2023, il est difficile de se projeter tant les perspectives de croissance restent modérées. La Banque de France anticipe une variation du PIB français quasi nulle (+0,1%). De son côté, le FMI estime que la croissance mondiale pourrait passer de 3,2% en 2022 à 2,7% en 2023. En effet, la directrice générale, Kristalina Georgieva, a prévenu que la nouvelle année serait « plus difficile que l’année que nous laissons derrière nous » en raison du ralentissement attendu aux Etats-Unis, en Europe et en Chine.



Dans ce contexte, la prudence reste donc de mise.




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