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  • Pacerel

Les marchés financiers secoués par les tensions globales


Graphique de différentes couleurs avec des chiffres en arrière plan qui sont floutés

L'inflations résiste face aux hausses des taux : on relève 9,1% d'inflation en zone euro en août avec un taux d'emprunt moyen aux Etats Unis de 6% sur la même période mais une inflation plus faible. Parallèlement, l'euro face au dollar est à son plus bas depuis 20 ans, ce qui pèse encore plus sur l'inflation.


Les politiques monétaires se resserrent de manière globale mais plus fortement sur les marchés émergents. Le maintien des politiques de hausses de taux supplémentaires par les banques centrales sont de plus en plus critiquées. Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, notamment compare ces hausses de taux à des saignées inutiles faites à un patient malade dans un contexte économique globale défavorable avec un ralentissement économique et des ménages en perte de pouvoir d'achat. Le risque de récession pèse de plus en plus sur de nombreuses économies.


La crise énergétique : les états européens et les entreprises multiplient les mesures pour faire face à la crise énergétique de cet hiver. Le géant gazier Uniper va être prochainement nationalisé par l'Etat Allemand. L'Angleterre de son côté va plafonner les factures des ménages sur les deux prochaines années et soutenir les entreprises en réglant 50% de leur facture sur les 6 prochains mois.


La guerre en Ukraine perdure depuis déjà 6 mois sans entrevoir de piste de résolution du conflit. Le sommet de l'Organisation des Nations Unies a été l'occasion pour Emmanuel Macron de renouveler le souhait de l'Europe de sortir au plus vite de cette crise mais aussi de constater la facture mondiale que représente ce conflit et l'inquiétude qui pèse sur les pays d'Afrique et du Sud de l'Asie au sujet d'une crise alimentaire imminente.


Les conséquences de tous ces phénomènes sur les marchés financiers poussent à la comparaison avec la crise des années 70. Les projections des analystes sont pour la plupart pessimistes : nous constatons pour le moment un "Crack mou" mais attendons un "Crack dur" et peut-être une crise sociale important pour certains pays.




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