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Rétrospective du mini cycle COVID dans le cycle économique



La durée moyenne d’un cycle boursier a été évaluée à 7 ans comprenant les périodes de hausse sur 5 ans et une tendance baissière d’environ 2 ans. Ces estimations sont issues des observations passées, mais rien ne garantit leur application à l’avenir.

Les années 2020 – 2021 marquées par la pandémie ont été exceptionnelles sur les marchés. La crise sanitaire du coronavirus a déclenché un mini cycle boursier au sein d’un cycle économique.



L’expansion : phase de croissance rapide accompagnée d’une hausse des taux d’intérêt et d’inflation. Elle se caractérise par une hausse boursière et des corrections marquées.


La surchauffe : l’expansion atteint son paroxysme et le taux de croissance devient modéré. À ce stade, les taux d’intérêt grimpent d’autant plus que l’inflation est très élevée. Elle se caractérise par des ventes massives d’actions dans certains secteurs.


La récession : les taux d’intérêt, l’inflation et l’activité économique de manière générale chutent drastiquement. Phénomène de surventes des actifs.


La reprise économique : les taux d’intérêt baissent encore, mais l’économie repart à la hausse avec une reprise des transactions et de la consommation. Les actions et les obligations remontent. Cette période offre généralement les meilleures perspectives pour les investisseurs. Il s’agit du stade le plus fructueux du cycle boursier.


La reprise économique continue : la croissance est en hausse, tout comme les taux d’intérêt et l’inflation, jusqu’à atteindre un certain stade faisant basculer le pays en phase d’expansion. Le cycle recommence.


En résumé, si le choc lié à la Covid 19 a provoqué un effet brutal à court terme, il n’a pas modifié les perspectives positives pour 2021. La pandémie, les confinements et la fermeture des commerces ont eu pour conséquence une augmentation significative de l’épargne. Cette épargne abondante n’est pas une mauvaise nouvelle, elle a permis aux Etats d’emprunter à très faible taux voire négatif pour venir en aide aux ménages par la mise en place du chômage partiel et aux entreprises. Cette action a été complétée par l’intervention des banques centrales qui ont maintenu leur rôle par l’achat massif de dette privée. Les professionnels de la finance sont optimistes quant au rebond des marchés à condition que cette épargne abondante revienne dans le circuit économique.


Un récent document de l’OFCE a déclaré que cet “excès d’épargne créé pendant la crise est surtout une épargne de précaution qui répond à une aversion au risque dans un univers très incertain.” cela est vrai dans un cycle économique “normal”. Ici ces arguments doivent être mesurés parce que ceux qui pouvaient dépenser ne l’ont pas fait car les mesures sanitaires ne le permettaient pas, on parle alors d'épargne contrainte. La campagne de vaccination massive a été le moyen efficace pour un retour rapide à l’activité et à la consommation des ménages.


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