La Chine a adopté une « loi anti sanctions étrangères » en Juin 2021. Le projet de loi n’avait pas été rendu public au préalable et le texte a été adopté rapidement.
Elle indique que « si des pays étrangers violent la loi internationale et les normes fondamentales des relations internationales (…) et prennent des mesures discriminatoires contre des citoyens ou des organisations chinoises et interfèrent dans les affaires intérieures chinoises, la Chine a le droit de prendre des contre-mesures ».
Ces nouvelles réglementations ont créé de fortes tensions sur les
marchés asiatique.
L'empire du Milieu interdit aux entreprises chinoises détenant trop de données sensibles d’entrer en bourse sur le sol américain. Pékin souhaite se prémunir d’un risque de fuite à l’étranger de ces données accumulées par les grandes entreprises du numérique. L’Etat chinois poursuit deux autres objectifs par ce texte de loi : s’arroger le monopole dans la collecte des données personnelles et contrôler les géants de la technologie nationaux comme étranger.
A cela s’ajoutent les difficultés à recruter de la main-d'œuvre dans les usines auxquelles la chine fait désormais face. Cette tendance de fonds du détournement des jeunes des métiers contraignants des emplois industriels a été renforcée par la crainte du Covid 19 alors que la promiscuité des salariés dans ces usines y est importante. Les industriels doivent se résoudre à augmenter les salaires, à l’image de Foxconn dans la production des iPhones, pour continuer d’attirer les travailleurs.
Des normes d’endettement plus strictes ont également été mises en place. Les conséquences de ce durcissement se sont vite constatées pour certaines entreprises dont le modèle reposait sur un endettement fort, comme le mastodonte de l’immobilier Chinois : Evergrande.
L’entreprise fait face à des incertitudes pour couvrir ses échéances à court terme. La première stratégie d’amélioration de Evergrande a été de vendre rapidement et à bas prix des projets immobiliers. Le but était d’assurer des liquidités rapides pour faire face à ses échéances mais le gouvernement chinois à aujourd’hui interdit à l’entreprise de commercialiser les actifs non achevés. La faillite de l’entreprise aurait des conséquences économiques et sociales sans intervention de l'État.
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